De la porte de Saint-Martin, on va tout droit jusqu'au pont Kaiserbrücke, puis on descend sur la droite jusqu'à la Dreisam et on longe la rive jusqu'à la passerelle Luisensteg, qui mène à la Schillerstrasse et à la Turnseeestraße. Une fois l'eau et l'axe de circulation principal franchis, le bruit de la ville s'atténue à chaque pas et les constructions s'espacent de plus en plus. Au croisement de la Turnsee et de la Talstraße, la vue s'ouvre à droite sur l'église catholique Johanneskirche, dont les tours en grès s'élèvent à 60 mètres de hauteur. En suivant la route sur quelques centaines de mètres, l'Eglise évangélique "Christuskirche" est nettement plus petite, mais vaut également la peine d'être vue, surtout à l'intérieur. Avec un peu de chance, on peut y écouter de la musique d'église en passant. On continue le long de la Turnseestraße jusqu'à l'Erwinstraße, où différentes vitrines, des délicatesses italiennes et le café artistique "Artjamming" nous attendent. Il suffit de traverser la Günterstalstraße, avec ses boutiques et ses artisans, pour plonger aussitôt dans le silence, loin du trafic flottant, et découvrir la maison des graffitis. Au carrefour, on continue à gauche dans la Kirchstraße, où l'on trouve également quelques portes ouvertes pour s'arrêter. Sur la Annaplatz, des bancs invitent également à se laisser imprégner par l'ambiance. Si l'on veut quelque chose d'un peu plus grand et d'encore plus vert, il faut patienter et tourner à gauche à la fin de la Kirch- dans la Lorettostraße - pour arriver à la Günterstal- dans la Urachstraße.Sur des chemins de sable doux, on va ici toujours tout droit jusqu'à l'ancienne gare du quartier "Wiehre", qui se prête aussi bien à une pause que l'emblématique Kaffee-Kiste - un café outdoor proposant quelques spécialités - quelques centaines de mètres plus loin, au coin de la Dreikönig-/Peter-Sprung-Straße. Ou encore Förster Max, un glacier qui est une révélation pour les amateurs de variétés exotiques. Au coin de la rue Zasius et de la rue Dreikönig, un ancien cimetière se cache sur une colline, enveloppant modestement de silence l'importance historique du lieu. Aujourd'hui, des enfants y jouent, l'époque de la Révolution de Baden a fait place à une paix pleine d'âme. Mais ce n'est qu'une parenthèse, l'itinéraire continue tout droit, longeant un bon moment la Zasiusstraße, connue pour son architecture typique de la Wiehre. Pour l'étape finale, il faut s'engager à gauche dans la Brombergstraße, faire un crochet à droite dans la Talstraße et tourner encore une fois à gauche dans la Uhlandstraße. Puis redescendre par la passerelle Mariensteg jusqu'au chemin de la rive et enfin, dans le meilleur des cas : laisser ses pieds se balancer au-dessus de l'eau sur la Balançoire à la Dreisam avant de retourner en ville.
